LA SURVIE!

Voilà pourquoi vous avez des papillons dans le ventre, les mains moites, le coeur qui bat à tout rompre... et que vous paniquez et angoissez.

Ce mécanisme fait partie de nous depuis des dizaines de milliers d’années. Il est conçu pour le court-terme, pour nous faire réagir rapidement et nous « équiper » pour le combat ou la fuite.

Plus de 30 hormones et neurotransmetteurs sont impliqués dans une cascade d’événements qui auront à leur tour un impact sur votre biochimie, votre physiologie et le mental.

En quelques secondes, vous devenez plus rapide, plus concentré et oui, même plus fort. Bref, vous allez gérer la situation  À COURT TERME.

Ensuite, il est impératif que tout revienne à la normal parce que cette réaction de "show de boucane" face au danger ne peut pas durer. C'est très exigeant. Ça prend de l'énergie et bon, les réserves sont vides. Tout a été monopolisé pour la SURVIE. Bon travail!

Bienvenue en 2020

Problèmes financiers, une relation pas jojo, des problèmes de santé, une perte d’emploi, un parent confiné dans un CHSLD... et ouch, résultat: stress en continu et de multiples inquiétudes renouvelées et anticipées.

Et voilà que cette cascade d’événements qui nous fait réagir aux situations dangereuses (et qui doit être de courte durée)  se répète… encore… et encore… et se prolonge… à l’infini.

Grizzly = chicane de couple =  problèmes financiers = pneu crevé

Le hic est que le cerveau perçoit un danger. Peu importe sa nature.  Sans nuance de gris.

Il est donc prêt à réagir avec son arsenal de neurotransmetteurs, d’hormones provoquant des battements cardiaques plus rapides, une digestion ralentie, des pupilles dilatées, des craintes et même de l’anxiété pour prévoir un danger imminent.

Tout ça est utile si un grizzly vous pourchasse. Mais est-ce qu'un grizzly vous court après souvent? plusieurs fois par jour… jour après jour… parce que…

... je me répète mais c’est important que vous le compreniez : votre cerveau ne fait pas la différence entre un grizzly à 2 mètres de vous ou une rentrée scolaire en pleine pandémie.

Vous êtes donc toujours en état d’alerte, toujours sur un « high », prêt à combattre, prêt à foncer.

Ça dérape... OUPS! 

Trop de cortisol (entre autre) en continu et voilà que ça épuise vos réserves d’énergie physique et mentale. Et là, les problèmes commencent : insomnie, irritabilité, gain de poids, hypertension, dépendances à l’alcool ou à des substances, maux de tête, anxiété. La liste est très longue.

Votre corps doit absolument relaxer pour bien fonctionner.

Mais il ne le fera pas tout seul. Il vous envoie les signaux et c’est à vous de les écouter et d’agir.

PAS FACILE, SINON TOUT LE MONDE LE FERAIT.

La réalité est que gérer son stress, c’est difficile.

Ça prend un minimum d’efforts et de temps.

Good! Vous vous booker une escapade SPA de rêve ou une retraite dans un ashram de 3 semaines.

Bonne idée. Mais ensuite? Allez-vous retournez à votre rythme de stress boulot dodo.

Si votre réponse est oui, alors je vous dis bravo pour l’effort, mais dommage pour le manque de compréhension de la situation ET de votre propre corps!

TOUS LES JOURS: oui, ça veut dire un minimum de discipline.

Vous devez vous y mettre. Tous les jours. Même quand ça va bien.

De petits moments au quotidien feront toute la différence.

Peu importe votre formule : 10 minutes de méditation, jogging, yoga, taichi, randonnée, musique, tricot… l’idée est de donner à votre corps ces moments de répit pour que votre mental et que la biochimie de votre corps reviennent à la normale.

Maintenant, now... là là, programmez votre cellulaire pour un répit de 10 minutes  « bye bye stress » au quotidien. 

 Respirez, dormez, méditez, marchez, rationalisez, lisez, riez (j’adore celui-là!) et...prenez soin de vous ❤️😄 🙏

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